Die Psychose aus gestalttheoretischer Sicht
Psychosis from the view of Gestalt-Theory
La psychose du point de vue de la théorie de la gestalt
Author(s) / Creator(s)
Bilek, Hans Peter
Abstract / Description
In dieser Arbeit wird eine neue Sicht der Psychose vorgestellt. Ausgehend von gestalttheoretischen Überlegungen und neuen Erkenntnissen aus der Semiotik wird die Psychose phänomenologisch-funktionell gedeutet und als Ausdruck einer „ Orientierungsdekompensation “ beschrieben. Es wird dabei bewußt auf gängige nosologische Einteilungen verzichtet und postuliert, daß psychotische Phänomene Folge einer Einengungssituation des Individuums sind. Der Fokus der Überlegungen liegt dabei auf den Bereichen Realitätsbezug, Wahrnehmung und Nahrungsversorgung. Beziehung wird mit Nahrung gleichgesetzt; zu den drei Nahrungsqualitäten: gasförmig, flüssig und fest wird Beziehung als 4. Nahrungsqualität eingeführt. Die in der Semiotik postulierte Funktion der Psyche, sie sei ein „ Werkzeug “, welches postpartal gleichsam in einem Schöpfungsakt die relevante Umwelt erschafft, wird unter gestalttheoretischen Gesichtspunkten gesehen. Zeichen- oder Gestaltwahrnehmung - in diesem Bezugsrahmen gleichgesetzt -wird als unabdingbare Voraussetzung für das Überleben gesehen; lebensbedrohliche Einengungssituationen (Impasse-Situationen) werden ganz allgemein als die maßgeblichen Auslöser für einepsychotische Reaktion eingestuft.Schlüsselwörter:Gestaltwahrnehmung, Semiotik, Orientierungsdekompensation.
In this paper a new view of psychosis is presented. Coming from Gestalt-theoretical considerations in relation to recent findings in Semiotics, psychosis is described phenomenologically and functionally and as an expression of decompensating orientation. Deliberately, the usual nosologic criteria are not used but postulated that psychotic phenomena are the cause of an impasse-situation of the individual. The focus of this view lies in a relation to reality, perception and supply of nourishment, to which human relationships are equated and which is called the 4th quality of nourishment and added to the first three: gaseous, liquid and solids. The function of the psyche, as postulated in semiotics, namely an apparatus which “creates” the relevant environment, is considered under theoretical Gestalt aspects. The ability to perceive signs as well as a “Gestalt” - equated in this context -is postulated as an unalterable condition for surviving. Life-threatening impasse-situations are generally seen as the relevant triggers for a psychotic reaction.Keywords: Perception of Gestalt, semiotics, decompensation of orientation.
La psychiatrie contemporaine a fréquemment décrit la psychose, mais n’a encore pratiquement jamais défini ce qu’elle est! Ce travail tente d’aborder l’aspect fonctionnel de la psychose en tant que phénomène existentiel expressif. On y soutient le point de vue que la psychose est une forme spécifique de réaction individuelle à une situation existentielle menaçante et contraignante (dans le sens de la situation d’impasse décrite par la gestalt-thérapie). Le fait que lorsqu’une déprivation correspondant aux qualificatifs ci-dessus (soif, faim, emprisonnement, etc.) est imposée à des personnes psychiquement saines, ces dernières peuvent avoir des réactions psychotiques constitue un argument en faveur de cette thèse. La psychose est interprétée par analogie en tant que mécanisme de défense, c’est-à-dire comme l’ultime moyen dont dispose l’individu pour se protéger d’une déchéance irréversible (du suicide, par exemple).Une réflexion gestalt-thérapeutique et des notions empruntées à la bio-sémiotique nous permettent d’approcher notre thème. Nous nous centrons sur les aspects rapport à la réalité, perception et acquisition de nourriture. Les recherches bio-sémiotiques en particulier ont montré que la réalité n’est pas quelque chose d’objectif, mais que ce que l’on appelle “réalité” naît d’un processus créatif individuel - élaboré avec l’aide de l’appareil psychique. Le paramètre le plus important est celui qui permet de s’orienter dans le monde pour être en mesure de se nourrir. Nous traitons ensuite brièvement de la bio-sémiotique. Le “cycle situationnel” défini par Uexküll est décrit; il s’agit d’un cadre de référence individuel que chacun élabore sur la base d’une “attribution” ainsi que d’une “évaluation” d’une signification, et qui fournit à l’individu un rapport avec son environnement. Nous parvenons à la conclusion que les “troubles précoces” dont en particulier la recherche psychanalytique postule qu’ils sont à l’origine des psychoses, doivent être considérés comme portant atteinte à cet appareil psychique, ce qui limite la capacité d’orientation à disposition de l’individu. Cette constatation représente une étape importante de notre démarche. On parle en sémiotique d’un “monde des signes”, impliquant que ces signes représentent pour l’individu un moyen d’orientation pertinent. Ce que les sens perçoivent directement est stocké sous forme de signes; ceux-ci servent ensuite à vérifier que la manière dont l’environnement est vécu à un moment donné peut jouer un rôle servant au maintien de la vie (“découverte du signe”). Dans le cas de troubles précoces du développement, c’est justement cette fonction instrumentale de la psyché qui est limitée.Dans le cadre spécifique de notre réflexion, nous considérons comme synonymes les termes de “signe” et de “gestalt”. L’identification de “gestalts” - dans le sens décrit par la gestalt-psychologie - constitue le mécanisme qui nous permet de nous orienter. Nous partons du postulat que la perte de cette capacité n’est pas compatible avec la vie.Le concept de “quatrième catégorie de nourriture” est utilisé en tant que prémisse supplémentaire. On constate que les aliments - c’est-à-dire les matières que nous devons ingurgiter pour demeurer en vie -peuvent être classés selon les catégories suivantes: solides, liquides et gazeux. Par ailleurs, comme nous le savons entre autres grâce aux travaux de R. Spitz, le manque de soutien affectif peut avoir des effets extrêmement délétères. C’est pourquoi nous considérons par analogie que les rapports affectifs, le contact humain, forment une “quatrième catégorie de nourriture”. Il en résulte que l’image du monde que l’individu se construit à l’aide de son appareil psychique pour être en mesure de survivre doit inclure un réseau de rapports affectifs “nourrissants”. Ce sont avant tout les connaissances acquises par la thérapie familiale qui montrent que les familles dont sont issus des enfants psychotiques sont dominées par un style existentiel qui se porte en obstacle aux interactions “nourrissantes” (voir par ex., le phénomène du “double-bind" décrit par Bateson).En nous fondant sur la réflexion décrite ci-dessus, nous formulons l’hypothèse selon laquelle deux conditions doivent être présentes pour que se produise une crise psychotique: 1. le développement de l’appareil psychique a été troublé 2. la situation existentielle dans laquelle se trouve l’individu concerné fait qu’il décompense par rapport à “l’apport en nourriture”.Nous pensons que dans la psychose, la gestalt “se désintègre”, c’est-à-dire que l’individu n’est plus entièrement en mesure d’établir des rapports entre perception immédiate et gestalt. Dans ce contexte, nous interprétons les perceptions illusoires (hallucinations) comme projections d’un monde intérieur, venant se substituer au contact avec le monde extérieur.En nous référant à l’hypothèse selon laquelle un trouble précoce est intervenu négativement dans le développement de la psyché - perçue en tant qu’appareil d’orientation” - nous formulons le postulat que la psychose représente une décompensation au niveau de l’orientation. Ceci signifie que lorsqu’un individu souffrant de ce type de développement manqué se trouve dans une situation existentielle en soi difficile (la puberté, par ex.), les moyens d’orientation qui lui permettent normalement de compenser ce manque peuvent en venir à décompenser.En conclusion de l’article, nous présentons quelques réflexions concernant le rôle que nos hypothèses pourraient jouer par rapport à la procédure thérapeutique. Nous constatons qu’elles devraient avoir un certain impact du fait qu’elles permettent d’éviter de considérer comme pathologiques les symptômes présentés par le patient; il s’agit au contraire de rechercher l’origine (saine) de son comportement. De plus, nos hypothèses impliquent la mise en œuvre d’une démarche visant à identifier l’aspect téléologique de la psychose, c’est-à-dire à définir ce qu’indiquent les fantasmes du patient par rapport aux carences cachées dont il souffre et à élaborer des mesures adéquates - dans le sens où elles lui permettront de retrouver son orientation. En saisissant mieux ses fantasmes, nous sommes mieux à même de nous rapprocher de lui, ce qui améliore ses chances de réhabilitation et rend moins probable l’évolution de sa psychose vers une schizophrénie débilitante.
Persistent Identifier
Date of first publication
1997-10-01
Journal title
Psychotherapie-Wissenschaft
Issue
4
Page numbers
239-246
Publisher
Psychosozial-Verlag
Publication status
publishedVersion
Review status
unknown
Is version of
Citation
Bilek, H. P. (1997). Die Psychose aus gestalttheoretischer Sicht. Psychosozial-Verlag. https://doi.org/10.23668/PSYCHARCHIVES.4141
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Author(s) / Creator(s)Bilek, Hans Peter
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PsychArchives acquisition timestamp2020-09-29T07:36:29Z
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Made available on2020-09-29T07:36:29Z
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Date of first publication1997-10-01
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Abstract / DescriptionIn dieser Arbeit wird eine neue Sicht der Psychose vorgestellt. Ausgehend von gestalttheoretischen Überlegungen und neuen Erkenntnissen aus der Semiotik wird die Psychose phänomenologisch-funktionell gedeutet und als Ausdruck einer „ Orientierungsdekompensation “ beschrieben. Es wird dabei bewußt auf gängige nosologische Einteilungen verzichtet und postuliert, daß psychotische Phänomene Folge einer Einengungssituation des Individuums sind. Der Fokus der Überlegungen liegt dabei auf den Bereichen Realitätsbezug, Wahrnehmung und Nahrungsversorgung. Beziehung wird mit Nahrung gleichgesetzt; zu den drei Nahrungsqualitäten: gasförmig, flüssig und fest wird Beziehung als 4. Nahrungsqualität eingeführt. Die in der Semiotik postulierte Funktion der Psyche, sie sei ein „ Werkzeug “, welches postpartal gleichsam in einem Schöpfungsakt die relevante Umwelt erschafft, wird unter gestalttheoretischen Gesichtspunkten gesehen. Zeichen- oder Gestaltwahrnehmung - in diesem Bezugsrahmen gleichgesetzt -wird als unabdingbare Voraussetzung für das Überleben gesehen; lebensbedrohliche Einengungssituationen (Impasse-Situationen) werden ganz allgemein als die maßgeblichen Auslöser für einepsychotische Reaktion eingestuft.Schlüsselwörter:Gestaltwahrnehmung, Semiotik, Orientierungsdekompensation.de_DE
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Abstract / DescriptionIn this paper a new view of psychosis is presented. Coming from Gestalt-theoretical considerations in relation to recent findings in Semiotics, psychosis is described phenomenologically and functionally and as an expression of decompensating orientation. Deliberately, the usual nosologic criteria are not used but postulated that psychotic phenomena are the cause of an impasse-situation of the individual. The focus of this view lies in a relation to reality, perception and supply of nourishment, to which human relationships are equated and which is called the 4th quality of nourishment and added to the first three: gaseous, liquid and solids. The function of the psyche, as postulated in semiotics, namely an apparatus which “creates” the relevant environment, is considered under theoretical Gestalt aspects. The ability to perceive signs as well as a “Gestalt” - equated in this context -is postulated as an unalterable condition for surviving. Life-threatening impasse-situations are generally seen as the relevant triggers for a psychotic reaction.Keywords: Perception of Gestalt, semiotics, decompensation of orientation.en_US
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Abstract / DescriptionLa psychiatrie contemporaine a fréquemment décrit la psychose, mais n’a encore pratiquement jamais défini ce qu’elle est! Ce travail tente d’aborder l’aspect fonctionnel de la psychose en tant que phénomène existentiel expressif. On y soutient le point de vue que la psychose est une forme spécifique de réaction individuelle à une situation existentielle menaçante et contraignante (dans le sens de la situation d’impasse décrite par la gestalt-thérapie). Le fait que lorsqu’une déprivation correspondant aux qualificatifs ci-dessus (soif, faim, emprisonnement, etc.) est imposée à des personnes psychiquement saines, ces dernières peuvent avoir des réactions psychotiques constitue un argument en faveur de cette thèse. La psychose est interprétée par analogie en tant que mécanisme de défense, c’est-à-dire comme l’ultime moyen dont dispose l’individu pour se protéger d’une déchéance irréversible (du suicide, par exemple).Une réflexion gestalt-thérapeutique et des notions empruntées à la bio-sémiotique nous permettent d’approcher notre thème. Nous nous centrons sur les aspects rapport à la réalité, perception et acquisition de nourriture. Les recherches bio-sémiotiques en particulier ont montré que la réalité n’est pas quelque chose d’objectif, mais que ce que l’on appelle “réalité” naît d’un processus créatif individuel - élaboré avec l’aide de l’appareil psychique. Le paramètre le plus important est celui qui permet de s’orienter dans le monde pour être en mesure de se nourrir. Nous traitons ensuite brièvement de la bio-sémiotique. Le “cycle situationnel” défini par Uexküll est décrit; il s’agit d’un cadre de référence individuel que chacun élabore sur la base d’une “attribution” ainsi que d’une “évaluation” d’une signification, et qui fournit à l’individu un rapport avec son environnement. Nous parvenons à la conclusion que les “troubles précoces” dont en particulier la recherche psychanalytique postule qu’ils sont à l’origine des psychoses, doivent être considérés comme portant atteinte à cet appareil psychique, ce qui limite la capacité d’orientation à disposition de l’individu. Cette constatation représente une étape importante de notre démarche. On parle en sémiotique d’un “monde des signes”, impliquant que ces signes représentent pour l’individu un moyen d’orientation pertinent. Ce que les sens perçoivent directement est stocké sous forme de signes; ceux-ci servent ensuite à vérifier que la manière dont l’environnement est vécu à un moment donné peut jouer un rôle servant au maintien de la vie (“découverte du signe”). Dans le cas de troubles précoces du développement, c’est justement cette fonction instrumentale de la psyché qui est limitée.Dans le cadre spécifique de notre réflexion, nous considérons comme synonymes les termes de “signe” et de “gestalt”. L’identification de “gestalts” - dans le sens décrit par la gestalt-psychologie - constitue le mécanisme qui nous permet de nous orienter. Nous partons du postulat que la perte de cette capacité n’est pas compatible avec la vie.Le concept de “quatrième catégorie de nourriture” est utilisé en tant que prémisse supplémentaire. On constate que les aliments - c’est-à-dire les matières que nous devons ingurgiter pour demeurer en vie -peuvent être classés selon les catégories suivantes: solides, liquides et gazeux. Par ailleurs, comme nous le savons entre autres grâce aux travaux de R. Spitz, le manque de soutien affectif peut avoir des effets extrêmement délétères. C’est pourquoi nous considérons par analogie que les rapports affectifs, le contact humain, forment une “quatrième catégorie de nourriture”. Il en résulte que l’image du monde que l’individu se construit à l’aide de son appareil psychique pour être en mesure de survivre doit inclure un réseau de rapports affectifs “nourrissants”. Ce sont avant tout les connaissances acquises par la thérapie familiale qui montrent que les familles dont sont issus des enfants psychotiques sont dominées par un style existentiel qui se porte en obstacle aux interactions “nourrissantes” (voir par ex., le phénomène du “double-bind" décrit par Bateson).En nous fondant sur la réflexion décrite ci-dessus, nous formulons l’hypothèse selon laquelle deux conditions doivent être présentes pour que se produise une crise psychotique: 1. le développement de l’appareil psychique a été troublé 2. la situation existentielle dans laquelle se trouve l’individu concerné fait qu’il décompense par rapport à “l’apport en nourriture”.Nous pensons que dans la psychose, la gestalt “se désintègre”, c’est-à-dire que l’individu n’est plus entièrement en mesure d’établir des rapports entre perception immédiate et gestalt. Dans ce contexte, nous interprétons les perceptions illusoires (hallucinations) comme projections d’un monde intérieur, venant se substituer au contact avec le monde extérieur.En nous référant à l’hypothèse selon laquelle un trouble précoce est intervenu négativement dans le développement de la psyché - perçue en tant qu’appareil d’orientation” - nous formulons le postulat que la psychose représente une décompensation au niveau de l’orientation. Ceci signifie que lorsqu’un individu souffrant de ce type de développement manqué se trouve dans une situation existentielle en soi difficile (la puberté, par ex.), les moyens d’orientation qui lui permettent normalement de compenser ce manque peuvent en venir à décompenser.En conclusion de l’article, nous présentons quelques réflexions concernant le rôle que nos hypothèses pourraient jouer par rapport à la procédure thérapeutique. Nous constatons qu’elles devraient avoir un certain impact du fait qu’elles permettent d’éviter de considérer comme pathologiques les symptômes présentés par le patient; il s’agit au contraire de rechercher l’origine (saine) de son comportement. De plus, nos hypothèses impliquent la mise en œuvre d’une démarche visant à identifier l’aspect téléologique de la psychose, c’est-à-dire à définir ce qu’indiquent les fantasmes du patient par rapport aux carences cachées dont il souffre et à élaborer des mesures adéquates - dans le sens où elles lui permettront de retrouver son orientation. En saisissant mieux ses fantasmes, nous sommes mieux à même de nous rapprocher de lui, ce qui améliore ses chances de réhabilitation et rend moins probable l’évolution de sa psychose vers une schizophrénie débilitante.fr_FR
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Publication statuspublishedVersion
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Review statusunknown
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CitationBilek, H. P. (1997). Die Psychose aus gestalttheoretischer Sicht. Psychosozial-Verlag. https://doi.org/10.23668/PSYCHARCHIVES.4141en
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ISSN1664-9591
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ISSN1664-9583
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Persistent Identifierhttps://hdl.handle.net/20.500.12034/3755
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Persistent Identifierhttps://doi.org/10.23668/psycharchives.4141
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Language of contentdeu
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PublisherPsychosozial-Verlag
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Is version ofhttps://www.psychotherapie-wissenschaft.info/index.php/psywis/article/view/601
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Dewey Decimal Classification number(s)150
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TitleDie Psychose aus gestalttheoretischer Sichtde_DE
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Alternative titlePsychosis from the view of Gestalt-Theoryen_US
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Alternative titleLa psychose du point de vue de la théorie de la gestaltfr_FR
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DRO typearticle
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Issue4
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Journal titlePsychotherapie-Wissenschaft
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Page numbers239-246
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Visible tag(s)Version of Record